Armies on parade 2019

Voilà un moment que je n’avais rien publié sur ce blog… Il faut dire que j’ai été très occupé à construire mon plateau pour Armies on parade 2019. Le 18 au soir, je collais encore à la pince à épiler quelques graines de bouleau sur le terrain… C’est l’aboutissement d’un gros gros travail commencé en janvier, qui a dû me prendre entre 1000-1500 heures (tous aspects confondus).

C’était mon tout premier plateau d’armée. Vu le boulot que c’est, je ne suis pas certain de me relancer dans ce travail l’année prochaine !




Le concept

Il s’agit de représenter un village dont les habitants ont fui devant la menace fantôme des Siths des Nighthaunts. Il ne s’agit pas d’une armée unie. En effet, ce n’est pas du tout ma manière de travailler. J’ai besoin de diversifier et d’expérimenter de nouvelles choses. De ce fait, le plateau est segmenté avec des ambiances diverses. Côté composition, il y a trois sections :

  1. Au premier plan, l’avant-garde (brun, ocre, beige) est déjà dans le village à traquer les habitants
  2. Le gros de l’armée (bleu, givre) Nighthaunt vient de l’ouest et apporte avec elle la glace et le givre
  3. En haut à droite, Lady Olynder (rose, blanc) semble s’être réveillée de son sommeil dans le sanctuaire.

L’inspiration me vient de la littérature de l’imaginaire et des jeux-vidéo. Notamment The Witcher III, avec ses spectres qui hantent les villages abandonnés.


(Concept art et impression d’écran de Witcher III (Blanchefleur).

Dans le détail, je voulais faire en sorte que le plateau soit très riche en petits éléments et en détails, qu’il soit vivant (malgré l’absence de vivants). Ainsi, on peut le regarder plusieurs fois et toujours trouver des éléments que l’on n’avait pas vus auparavant.

Même s’il s’agit d’une armée Nighthaunt, j’ai exclu complètement le sang et le gore. Ca ne me correspond juste pas.

Pour l’anecdote, j’avais commencé par faire un plateau de 10 feuilles A4, avant de comprendre que ça devait tenir en 60*60cm. Heureusement que je l’ai pas fait, ça m’aurait pris deux-trois mois de plus !

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Les bâtiments

Je ne répète pas ici les méthodes de construction, détaillées dans des articles individuels plus tôt dans l’année.


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Les figurines

J’ai explicité les schémas de couleur et les techniques sur les articles correspondants.

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Le relief, la falaise et le sol

J’ai été faire couper chez le menuisier local (Leroy Merlin ;)) un plateau de contreplaqué de 60*60cm pour servir de base au diorama. Le gros du relief est formé d’un empilement de plusieurs couches d’isolant en PVC expansé, puis dégrossi au cutter.

Je n’avais jamais tenté auparavant de créer une falaise. Il m’a fallu plusieurs essais de taille réduite pour trouver une formule convenable. Ici, j’ai opté pour une première couche d’enduit de rebouchage (marque Axton) pour former une matrice (cet enduit adhère mal au polystyrène, il bien faut le mouiller) dans laquelle j’ai « planté » des cailloux et des morceaux de bouchon de liège (on en trouve chez Action ou autres magasins du genre).


Autre désavantage de l’enduit (en tout cas, la marque que j’ai utilisée), c’est qu’il a mal réagi à l’eau à l’étape de la peinture et tendait à perdre de son volume. Par la suite, j’ai moins dilué ma peinture pour éviter cela, mais c’était plus inconfortable à travailler.

Pour éviter que cela paraisse trop homogène, il faut créer des zones d’effondrement, des parties saillantes, des parties en creux. Dans un éboulement, mettre des blocs de toutes tailles. Une falaise n’est pas que de la pierre ; il faut prévoir des zones de replat en terre.

Pour la peinture, j’ai utilisé des acryliques en tube Lefranc Bourgeois – étant donné la quantité nécessaire pour un plateau entier, les peintures Citadel sont à proscrire ici. J’ai pris un pinceau large bas de gamme en poil synthétiques.

Pour le sol, je commence par casser la platitude du polystyrène en créant des petites dépressions en creusant à certains endroits ou des légers monticules en milliput. Pour la texture , j’utilise un produit de la gamme Vallejo (terre brune) auquel j’ajoute du sable, du gravier fin, parfois de la sciure ou des racines.

Je voulais à la base peindre un sol d’hiver, plutôt grisé, presque gelé. Je me suis très vite rendu compte qu’une terre trop grise sur l’ensemble du plateau aurait un rendu extrêmement terne et peu contrasté. J’ai finalement utilisé des couleurs plus vers le marron et l’ocre : Terre d’ombre naturelle, Terre d’ombre brûlée, Terre de Sienne brûlée, Ocre rouge, Terre de Sienne naturelle, Ocre jaune. Pour la pierre, ce ne sont que des nuances d’un mélange d’acrylique blanc et noir, puis des lavis de terre de Sienne et d’ocre. Comme il s’agit d’un gros volume, c’est compliqué de s’attarder dans le détail.

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Les zones d’eau

L’étang

Dès le départ, j’avais prévu de faire un petit étang, de type « pêche privée ». Faute de temps, je n’ai pas poussé le concept jusqu’à mettre des poissons et un petit banc au bord, mais c’est satisfaisant.

Les roseaux sont créés de toute pièce à partir d’une tige plastique très fine dont une extrémité a été enduite de milliput. Les joncs sont des aiguilles de résineux séchées et fichées dans le fond. Les étranges plantes colorées proviennent de bruyères séchées – j’ai pris le soin de faire la partie qui sera sous la glace en bleu et celle qui ne le sera pas en violet. J’ai ajouté quelques touffes d’herbe vert vif pour remplir un peu. Cerise sur le gâteau, des nénuphars créés par mes soins en partant d’une simple feuille de papier – jetés dans la mare à la dernière application de l’eau.


Le fond de l’étang repose sur une couche de graviers peints en couleurs sombre. Pour l’eau, j’ai utilisé un (mauvais) produit de la gamme Vallejo (« eau tranquille ») qui sèche assez lentement et surtout se rétracte trop. J’ai été obligé d’opposer plusieurs couches successives (4-5), d’abord teintées en brun marron, puis en verdâtre, puis sans coloration. On voit hélas un peu trop l’effet de capillarité qui remonte sur les végétaux.

Pour finir le tout, j’ai « gelé une partie de l’étang avec un vernis craquelé (Distress crackle paint) peint en bleu et blanc (Baharroth blue, Pallid wych flesh, White scar).

Bord de mer

L’une des parties qui m’a donné le plus d’inquiétude était le bord de mer situé en bas à gauche du plateau. J’avais, à cette étape, une bonne chance de tout faire rater de manière irrécupérable.

Le démarrage est assez facile : creuser un fond progressif dans l’épaisseur du polystyrène puis le garnir de cailloux de toutes tailles. D’abord les plus gros bien enfoncés, puis les tailles plus modestes par-dessus. J’ai peint les cailloux sur une base gris-beige avec un lavis prononcé de brun. J’ai sélectionné des cailloux aléatoires pour les peindre en rouge grès, gris foncé, crème… afin de simuler différentes roches. Un fond de lac est souvent couvert d’algues, j’ai donc pigmenté généreusement en vert (pigments Secret Weapon Faded green et Sewage muck). Pour donner de la vie, j’ai ajouté un morceau de bruyère tel un tronc échoué, ainsi que des morceaux de lichen.

J’ai vite réalisé que je ne pourrais pas couler un tel volume « d’eau » avec mes produits habituels et devais me procurer de quoi faire en un seul coup une surface assez épaisse (4-5cm). J’ai tenté un peu au hasard un produit de la gamme Gédéo : résine cristal. Il a parfaitement rempli son office.

La chose absolument éviter avec l’eau artificielle, ce sont les fuites. Mon coffrage devait être absolument étanche. J’ai apposé au coin du plateau deux bandes de plastique transparent que j’ai généreusement collées à la colle PVA (en plus d’être adhésive, son épaisseur bloque les écoulements). Histoire de sceller le tout, j’ai colmaté les jointures avec du milliput.

Hélas, une heure après avoir versé la résine, j’ai constaté qu’il y avait une petite fuite qui gouttait à un endroit… J’ai eu la mauvaise idée d’essayer de régler cela au scotch adhésif – ça n’arrête rien. Un mastic colmate beaucoup mieux. Hélas, j’ai perdu quelques millimètres d’épaisseur au séchage en partie à cause de cela, et cela se voit hélas dans le résultat final. J’ai essayé de couper le bord de capillarité au couteau à modélisme, mais à trop vouloir en enlever, cela finissait par se voir.

La bande plastique se décolle parfaitement sans laisser de trace. Par contre, le milliput est difficile à retirer – après je me suis dit que je n’avais pas forcément besoin de mélanger les deux pâtes ensemble…

Matériaux : Gravier, bois de récupération, racines, pigments verts, résine cristal Gédéo.

Autel de bord de chemin

Une conception personnelle, inspirée par certains autels de jeu vidéo (The Witcher III).

Matériaux : structure et toit en planchettes de balsa, échelle en branchage naturel, rose en photodécoupe (Fredericus-Rex Greenline, échelle trop grande), babioles colorées à partir des tiges d’arbustes (Greenstuffworld). Rabiots GW : Crâne dans un casque (Empire Greatswords) et bougies (Hurricanum céleste).

Étal du marchand

Réalisé en quelques heures l’avant-veille… parce que « c’est bizarre qu’on laisse des denrées périssables prendre la pluie ».

Matériaux : armature en tige de balsa 2mm ; cure-dents ; toile de sac de courses.

Le potager

J’ai remarqué que cet élément a beaucoup plu. A priori, mes citrouilles sont sympas ! Rien de compliqué, ce ne sont que des boules de green stuff travaillées avec un cure-dent. Le plus complexe est de trouver le bon orange, je voulais quelque chose d’assez saturé. Ici, la base est Jokaero Orange, éclairci avec un mélange variable de Troll slayer orange et de Kislev flesh (surtout dans les creux). Les tortillons, les patates et les feuilles sont eux faits en green stuff.

Les quelques racines présentes (j’aurais pu largement mieux les utiliser) proviennent d’un lichen étrange que j’ai collecté dans un arbre en Écosse.

Il y a aussi quelques champignons qui se baladent dans le décor… Où est Charlie ? 🙂

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La végétation

Comme il s’agit d’un plateau d’une assez grande surface, j’ai voulu essayer de varier la végétation, ainsi que trouver un moyen de travailler efficacement. Ce qui donne plus ou moins cela :

Plantes en photodécoupe

J’ai voulu tenter les plantes en photo-découpe. Ces produits-là sont un peu chers (un peu moins de 10€ une planche de 20cm environ), mais avaient l’air d’avoir un rendu assez détaillé et réaliste. J’ai été piocher chez Fredericus Rex des roses, des fougères et du lierre. Si j’avais volontairement pris des fougères à l’échelle 1:35 afin d’en sélectionner des feuilles pour créer des fougères plus petites, peut être j’aurais été avisé de prendre les deux autres dans une échelle plus convenable, car le résultat est inapproprié ici.

Par ailleurs, je trouve que ces fleurs en photodécoupe ont un aspect très plat. Pour des fougères ou du lierre, cela passe. Par contre, j’imagine mal à quoi ressemblent d’autres plantes moins planes vendues dans cette gamme comme les pissenlits, le plantain ou les chardons.


Mon essai de fougère rend très bien, cependant à l’échelle d’un plateau, une fougère perdue dans un décor n’est absolument pas visible. C’est pourquoi, après avoir passé une petite heure à monter et peindre la plante, j’ai bien compris que ces petits éléments seront mieux là où ils pourront réellement être mis en valeur : sur un socle de héros par exemple.

De l’herbe au mètre carré

Il faut savoir à ce point que j’ai toujours été insatisfait de mes précédentes utilisations de flocage herbe, tant dans la matériau – trop brillant, c’est moche – que dans l’application : le poser « à la main » donne un rendu très plat, sans relief. Je me suis renseigné et ai investi dans une machine de pose de flocage de WWS. Les vidéos que propose le vendeur sont très intéressantes et m’ont convaincu. En effet, ces outils qui jouent sur l’utilisation d’un champ électrostatique permettent de poser rapidement et de belle manière une grande étendue de flocage, dont les fibres seront correctement orientées de haut en bas. En bonus, j’ai découvert qu’il est tout à fait possible de jouer sur les hauteurs des brins pour donner du volume et du réalisme à la végétation. C’est vraiment top !

J’ai pour ma part acheté un applicateur « précision » qui convient plutôt aux endroits peu accessibles et aux petites surfaces. J’ai fait ce choix en sachant que ce serait plus fastidieux qu’un autre modèle à l’échelle d’un plateau, mais que ce serait plus commode pour la taille d’un socle. Pas forcément le bon choix, puisque l’applicateur « micro » gère mal les tailles de flocage au-dessus de 6mm. L’appareil fonctionne tout à fait, mais il faut prendre le coup de main pour arriver à s’en servir comme il se doit.

Si je devais critiquer légèrement le fabricant, j’indique tout de même que l’appareil possède certains composants réalisés à l’imprimante 3D, un peu mal finis. La grille de l’applicateur était d’ailleurs obstruée de fibres de construction, ce qui est un peu dommage pour le prix que j’ai mis dans l’appareil…

Toute l’herbe que l’on voit sur les photos du plateau a été posée ainsi, et le rendu est vraiment chouette. Pour la partie « normale », j’ai opté pour de l’herbe 2mm « automne » parsemée de brins de 6mm et garnie de touffes prêtes à l’emploi jaunes et couleurs d’automne. Hélas il y aurait eu mieux à faire : le constraste entre mon sol assez brun et l’herbe n’est pas évident. Pour la partie « glace », la base est un flocage blanc 2mm auquel j’ai ajouté par la suite des brins « automne » 2mm et 6mm, avant de repasser un peu de blanc. Cela transcrit très bien le côté « givré » que je voulais.

Les brins d’herbe de WWS sont très bien, aux couleurs variées et ne sont pas brillants. Je les recommande.

Les touffes prêtes à l’emploi dont toujours très utiles pour apporter de la variation et de la densité. J’ai utilisé des produits de plusieurs marques, dont : Greenstuffworld touffes hiver 12mm ; Green-Line – 44 pieces 8mm vert foncé ; Green-Line – 44 pieces 8mm vert moyen.

Touffes de fleurs

L’achat dont je suis le plus content est probablement les bandes de fleurs Green-Line. Pour 6€ environ, la boîte contient quatre couleurs de fleurs en deux bandes. J’ai pu sectionner des dizaines de petits bouts afin de les « semer » un peu partout sur le plateau. Petit plus des fleurs blanches : elles peuvent facilement être recolorées. Pour la partie « glace », j’ai converti les fleurs blanches en bleues.

Feuilles mortes

Je me suis contenté des habituelles graines de bouleau, idéales pour représenter les feuilles d’automne. J’ai eu la très bonne surprise de découvrir que la gamme des feuilles Greenstuffworld s’était étendue : feuilles rouges ou vertes. Que de temps gagné !

Arbustes

Une visite chez le même vendeur m’a amené à essayer une petite nouveauté : des touffes d’arbustes. J’ai un peu pris ce produit en me disant que ça rendrait certainement mal, mais j’ai eu une belle surprise. Si ces végétaux ne sont pas hyper réalistes, on peut en faire des choses très sympas.

Ça se présente sous la forme de très fines tiges de plastique coloré qui simulent les branchages, dont une extrémité est enduite de particules plastique colorées et vertes (feuilles et fleurs). Il est très facile de les découper pour ajuster leur hauteur.


Je les ai utilisées de trois manières différentes :

  • En forme de haie, en variant des couleurs.
  • En forme de petit buisson, pour faire de la végétation basse.
  • Juste quelques brins, à la manière d’une liane. C’est du plus bel effet autour des pierres tombales.

La gamme, peu chère, possède de très nombreuses couleurs. Les paquets sont très bien fournis, je dois en avoir pour plusieurs années d’avance.

Arbres

A la base, je voulais créer un petit bosquet au fond à gauche du plateau, avec quelques spectres qui sortiraient du sous-bois. J’ai vite déchanté tant je n’ai pas réussi à créer un arbre convaincant.

J’ai expérimenté plusieurs techniques différentes, aucune ne m’a apporté satisfaction :

Au final, j’ai ajouté deux petits arbres du troisième type au diorama et ai converti la forêt en zone abattage du bois.

Le gros désavantage des graines de bouleau, je l’avais déjà expérimenté avec les demi-griffons, est leur fragilité. Malgré une bonne dose de colle en bombe, les graines tombent à tout moment, comme les feuilles d’automne… Ce qui certes peut être acceptable pour un diorama immobile, mais ne me convient pas dans l’optique de futurs éléments de décor. Pour sa part, le feuillage en flocage mousse tient très bien, mais paraît très uniforme tant dans sa forme que sa couleur.

Voilà une bonne piste de réflexion pour l’avenir…

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Petits objets de décor qui donnent de la vie

Ils sont souvent discrets, mais sans eux, le plateau paraîtrait un peu inerte, sans vie. Ce sont ces petits détails qui ajoutent un supplément d’âme à une scène, la rendent dynamique, vibrante.

Ballots, sacs, charrettes, pierres tombales, tonneaux, outils, denrées en tous genres, cordelettes, coffres, caisses… Tous ces petits objets proviennent principalement de kits réalisés par Grabblecast et Tabletop world. Cela aurait été beaucoup trop long de les faire à la main… mais pas impossible ! Ces packs sont plutôt bien réalisés mais mélangent un peu de toutes les échelles. Tout est plutôt trop grand pour être réaliste sur un diorama 28mm.

J’ai également moulé (avec plus ou moins de succès) et dupliqué le tonneau du Tank à vapeur GW.



La statue de la faucheuse provient d’un kit HQ Resin plutôt mal réalisé (moulage imparfait).

Petit bilan personnel…

Le plateau a plu, puisque j’ai obtenu l’or et trois catégories (peinture, plateau, thème). Cependant, je n’ai pas fait ce travail pour la récompense, mais pour le chemin parcouru.

C’est le plus gros travail que j’ai fait jusque-là. Très chronophage, beaucoup de weekends et de soirées y sont passés. Cela peut-être très plaisant de concevoir une idée et de la réaliser. Parfois, la répétitivité du travail est très lassante. Il faut parfois savoir faire des compromis et sacrifier une partir de ce qui était prévu car trop contraignant ou trop fastidieux.

Cependant, c’est très formateur. On n’apprend jamais mieux qu’en mettant les deux mains dedans. J’ai découvert de nouvelles techniques qui me seront utiles. J’en sais un peu plus sur les limites et les avantages de certains produits, je pense notamment aux plantes et photodécoupe (pas appropriées à un diorama) et à la résine époxy (c’est top).

Je ne suis pas du tout allé assez loin dans le concept. Pour la narration, ça aurait été beaucoup plus percutant de carrément couper le plateau en deux zones bien distinctes qui sont vraiment en contraste. La zone de glace est vraiment hyper timide.

C’est aussi un bon moyen de se dépasser. Mes palettes de couleur pour la pierre, le bois et la terre se sont enrichies. J’ai expérimenté mes premiers motifs à main levée sur Lady Olynder. J’ai un immense boulot à abattre en dessin si je veux progresser davantage.

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