Maison de village

Bien lancé dans mes travaux pour participer à Armies on parade 2019 avec mon armée de Nighthaunts, je manipule en ce moment le balsa et le carton bien plus que le pinceau. Après environ 6 semaines de travail, j’ai enfin pu finir le gros ouvrage d’une petite maisonnette de village.

Je précise d’emblée que mon inspiration est en bonne partie basée sur un cottage vendu par Tabletop world. Passée l’étape de la recherche créative et celle (indispensable) du plan, j’ai évidemment commencé par des murs en carton plume coupés au millimètre près. Insatisfait de mes tentatives précédentes pour fabriquer un mur de pierres inégales, j’ai laissé le polystyrène de côté pour tenter de sculpter « à la main » mes murs en green stuff. Si la technique est plutôt convaincante, réaliser pierre après pierre les quatre pans de murs et la cheminée ne justifie pas nécessairement le temps énorme passé à modeler, couper, poinçonner chaque petit morceau. Cela se compte en jours.

L’atelier tuiles n’était pas moins chronophage. J’ai voulu cette fois créer des tuiles d’ardoise, avec de nombreuses variations de couleur liées à l’oxydation du fer. L’idée était d’éviter tout systématisme apparent dans la couleur. La base est un fond de boîte d’oeufs sur laquelle j’ai appliqué une base de peinture grise-bleue très diluée dans l’eau. Sur cette base encore humide, j’ai intégré petit à petit des nuances de brun et de rouille, de marron et d’ocre. Une fois le tout séché, j’ai appliqué presque à sec des points de blanc et de noir, comme autant de lichens. Le plus long a été découper toutes les tuiles à la main puis de constituer de belles rangées…

Les fenêtres sont un assemblage de plastique translucide noir et de tulle. Ca ne se voit peut-être pas sur les photos, mais les vitres brillent à la lumière, comme du verre ! Cet effet très simple est réalisé avec un bon nappage de colle PVA… Pour les poutres, j’ai varié les dimensions en alternant des sections de 0,5mm, 0,4mm et 0,3mm. J’ai essayé de leur apporter pas mal d’usure et d’irrégularité au scalpel et à la pointe. C’est leur peinture qui me convainc le moins. Sur la base de brun (Rhinox hide), j’ai éclairci en allant vers l’ocre (Gorthor brown, Karak stone) ou des couleurs de peau (Kislev flesh). Cependant, l’ensemble me paraît un peu terne. Pour le prochain bâtiment, j’essaierai de varier davantage la couleur du bois.

Pour l’instant, ce résultat est évidemment très « brut ». Il manque encore toutes les choses qui peuvent donner de la vie à un décor : plantes, mousse, outils, objets divers… Ceci viendra plus tard, lorsque je réaliserai le plateau d’armée en lui-même.

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