Lady Olynder (qui fleure bon la rose…)
Quelques photos de la belle Lady Olynder que vous avez peut-être vu sur mon plateau d’armée Nighthaunt.
C’est probablement le héros (héroïne) qui m’a donné jusque-là le plus de fil à retordre. En effet, peindre le blanc était à ce stade une nouveauté ; j’avais aussi en tête de lui ajouter quelques motifs floraux. Je balisais un peu de peur de la rater !
Je voulais que Lady Olynder soit dans le thème de la rose, qui correspond à une des trois « zone d’ambiances » du diorama.
Histoire de ne pas y aller à l’aveugle, j’ai testé des techniques sur quelques Myrmourn banshees. Avec plus ou moins de succès.
Déjà, j’ai lu partout que les couleurs claires s’appliquent en de nombreuses fines couches. Pour qu’il y ait du contraste, la base doit être légèrement foncée. J’ai essayé ici avec Pallid wych flesh ou Ulthuan grey.
Le plus difficile, je trouve, a été d’ombrer le blanc. Des glacis trop prononcés sont plus ou moins irrécupérables, il faut y aller en très, très petites couches successives, très peu pigmentées. J’ai essayé d’abord avec des lavis peu dilués (Drakenhof nightshade et Athonian camoshade), on a juste l’impression que c’est du moisi ! Ma technique s’est affinée au fur et à mesure…
En définitive, pour la base, je me suis inspiré d’un schéma trouvé sur le net en mélangeant Ushabti bone + Blue horror + White scar (1:2:3), ombré avec des glacis d’Incubi darkness + Lahmian medium (1:5). Au départ, je voulais que cette base aille plutôt vers le rose, mais d’expérience le rose clair est vite terne. Le bleu répond bien en définitive assez bien aux « demoiselles d’honneur ».
Je suis assez content de deux détails : me sablier et le coffre en bois précieux.
Le socle est conçu pour occuper un emplacement vide du cimetière de mon plateau, avec une continuité dans le chemin pavé. La pierre tombale est une miniature de Tabletopworld. Les petites fleurs et les pétales sont issus des bandes de fleurs Greenline.
Tout n’est pas rose !
Il y a un défaut que je n’arrive toujours pas à régler : les fissures de montage. Malgré l’application de résine verte dans les creux, les traces d’emboitement des pièces demeurent assez souvent visibles. Je dois avoir la main trop légère.
Il y a de la marge de progression dans la peinture du blanc. Mes glacis de bleu sont trop prononcés, je trouve. Egalement, le socle manque un peu de relief.
On notera aussi que le bâton est légèrement tordu… C’est dû à un accident de parcours qui a vu son bras se casser. Ce genre de petite partie est très pénible à recoller, et cela se voit. D’où cet improbable mais ingénieux bracelet doré que je lui ai sculpté au poignet ! Un bon exemple de transformer une faiblesse en force… cependant le raccord n’est pas parfait. J’aurais probablement pu faire mieux.