Skitarii forestiers. Ou comment se mettre au vert.
Je viens de recevoir la boîte Forgebane. C’est mon tout premier essai dans l’univers de Warhammer 40000.
Jusque-là, j’avais toujours éludé le sujet. Ce que j’aime dans les figurines de fantasy, c’est que j’aurais probablement plaisir à peindre n’importe quelle armée. Rien qu’au coup d’œil, ça me parle. Mais quand on en vient aux chars d’assaut crasseux, aux aliens tentaculaires ou aux marines gavés comme des oies à la testostérone…
Pourtant, on n’a pas manqué de me vanter tous les avantages de la nouvelle édition de Warhammer 40k sortie en 2017, qui « simplifie les règles dans le bon sens » et « donne des combats passionnants et pas trop prise de tête ». C’est certain que dit comme ça, comparé à pinailler dix minutes sur l’angle de vue dans 9e Age…
Trois armées avaient à peu près trouvé grâce à mes yeux : l’Adeptus Mechanicus et ses soldats cybernétiques, les Necrons et leurs flashs énergétiques ou les Thousand Sons hauts en couleur – et encore, une bonne portion de chaque armée me déplaît. La tout nouvelle boîte de Games Workshop m’a semblé une bonne entrée en matière.
J’ai choisi de commencer par les Rangers Skitariis. Le petit défi créatif qu’on m’a lancé est le suivant : puisque les Skitarii sont des cyborgs ultratechnologiques, pourquoi ne pas prendre leur cliché à contre-pied et les placer dans un environnement forestier tout ce qu’il y a de plus naturel ?
Trois options
Un thème forestier évoque tout de suite les couleurs vert et brun. Le premier servira aux capes, le second conférera aux armes un côté « vieille arquebuse » très sympathique.
Jusque là, le vert n’avait jamais fait partie des mes préoccupations. J’ai donc rempli le stock et essayé trois variantes différentes :
- « Classique » | Base : Waaagh! flesh / Layer : Warboss green et Straken green
- « Acidulé » | Base : Caliban Green / Layer : Warpstone glow et Moot green
- « Vers le bleu » | Base : Incubi darkness / Layer : Kabalite green, Warboss green et Straken green
La première est la « classique », qui colle assez bien au cliché de la forêt de feuillus tempérée que nous avons tous en tête. La seconde, saturée, donne un côté « acidulé » au vert, ce qui correspond assez bien à quelque chose de toxique ou énergétique. La troisième, qui s’appuie sur un vert profond très tiré vers le bleu, inspire plutôt une forêt ombragée, plus inquiétante.
Les trois variantes ont chacune leur charme propre. Le vert se marie très bien aux teintes cuivrées que j’ai choisies pour le métal. Bilan des courses : incapable de me décider. J’ai donc souhaité me décider après réalisation des socles.
La quatrième voie
Eh flûte, les trois rendent vraiment bien ! J’ai donc en définitive opté pour un compromis. J’ai laissé de côté les couleurs non-saturées pour adopter un prototype à mi-chemin entre mes schémas 2 et 3. Cette solution donne une bonne profondeur aux teintes sombres tout en apportant une luminosité franche aux clairs, d’où un contraste intéressant.
En vérité, quand je regarde ce début de régiment dans son ensemble, je trouve que la diversité des couleurs de cape est au contraire un atout. L’escouade n’est est que plus riche et variée.
Résumé : les couleurs
Cape | |
Intérieur de la cape | |
Plaques d’amure | |
Bois arme | |
Métal arme |
Je parlerai des socles un peu plus tard, à l’occasion de la prochaine étape…